La Pentecote 2012 dans le Verdon

le séjour dans le Verdon – Pentecôte 2012
récit de Pierre, avec l’aide de Marie, Lydie et Pierre
La décision fut prise lors de l’assemblée générale du club en décembre dernier : le séjour de la Pentecôte aura lieu dans le Verdon. Cette destination avait déjà été choisie pour un séjour du Codep il y a quelques années mais ce site grandiose mérite largement une nouvelle visite d’autant plus que certains membres du club ne le connaissent pas encore. L’hébergement choisi est le centre de vacances du village de Bauduen, sur les rives du lac de Sainte-Croix, à 500 m d’altitude environ.
Pour tous les participants, le rendez-vous est fixé le vendredi 25 mai en début de soirée, pour prendre le repas ensemble.
Le voyage depuis Mende se déroule tranquillement, sous un ciel bleu jusqu’à la sortie de l’A 51, en direction de Gréoux les Bains, où les nuages noirs éclipsent rapidement le soleil pour laisser place à de violents orages et à des trombes d’eau. Finalement, tout le monde arrive à bon port et s’installe tranquillement dans les chambres. Il faudra attendre un peu que la pluie se calme pour descendre les vélos des voitures et les ranger dans leur local. Seule Christel, qui travaille encore, doit nous rejoindre le lendemain matin.
samedi 26 mai
Après la pluie qui dure une partie de la nuit, le ciel bleu et un grand soleil nous attendent à notre réveil qui a lieu un peu trop tôt à notre goût en raison des piaillements de la multitude de piafs nichant dans les grands platanes, juste devant notre chambre ! Cela nous laisse très largement le temps de nous préparer, de sortir les vélos et de vérifier que tout fonctionne parfaitement bien avant de rejoindre la salle commune pour le petit-déjeuner, servi à 8 h 01 précises.
 Comme nous devons prendre le déjeuner sur place à midi, nous choisissons de faire une petite boucle d’une soixante de kilomètres en matinée. Le départ groupé a lieu à 8 h 30 en direction du village de Vertignon, par un long faux plat montant, sur la RD 49. Cette petite route très tranquille offre des paysages magnifiques sur le Grand Plan de Canjuers, sur notre gauche.
Avec la chaleur, la senteur des pins, du thym et des autres plantes aromatiques de la garrigue commence à embaumer l’air pour notre plus grand plaisir. Pas de doute, nous sommes bien en Provence ! La première halte se fait à Vertignon avant de reprendre la route à travers des bois de chênes, toujours dans un long faux plat montant.
Au loin, le bruit assourdissant de motos se fait entendre très peu de temps avant que nous les croissions. Vues leur vitesse et leur trajectoire en courbe, nous avons intérêt à vraiment tenir notre droite sur cette route départementale étroite…
Nous voici maintenant au point haut et c’est une belle et longue descente sinueuse qui s’offre à nous pour rejoindre le carrefour avec la RD 51. Nous tournons sur la droite en direction du village de Saint Pierre de Tourtour, pour une nouvelle montée tranquille sur, sur une chaussée en cours de rénovation et fraîchement recouverte de bitume. Heureusement, la très faible circulation automobile nous permet de rouler sur la partie gauche de la chaussée non encore revêtue de cet affreux bitume collant. Mais les nombreux virages de cette route nous obligent à rouler dessus quand même par moment.
 Après quelques kilomètres, nous arrivons maintenant à Tourtour, superbe village du haut Var, avec sa place à l’ombre des grands platanes, son marché pittoresque qui fait la joies de certain(e)s d’entre nous et son église perchée d’où l’on peut découvrir un grandiose panorama sur toute la région.
une fontaine providentielle
Après une nouvelle pause, assis confortablement à la terrasse ombragée d’un café, il faut bien remonter sur le vélo pour entamer le retour vers Bauduen. Nous poursuivons notre route sur la RD 51, par une très belle descente, au revêtement parfait, pas trop pentue mais avec une longue succession de virages très sinueux, jusqu’au carrefour avec la route d’Aups. Un régal !
Il nous faut maintenant être un peu plus vigilant car cette route est largement plus fréquentée par les voitures. Nous nous plaçons en file indienne pour affronter une courte cote qui nous mène sur le plateau d’Aups. Encore quelques kilomètres et nous voici dans ce gros bourg que nous traversons pour rejoindre la RD 957 puis reprendre en sens inverse la RD 49 jusqu’à Bauduen. Mais avant, il faut encore franchir le petit col de la Bigue qui culmine à 785 m et dont les 4 km d’ascension s’avèrent pour quelques uns d’entre nous vraiment difficiles. Mais la solidaritén’est pas un vain mot : les plus costauds font demi-tour au sommet et remontent ensuite avec les plus fatigués, à leur rythme, alors que les autres attendent au sommet..
 Maintenant, le groupe s’est reconstitué, tout le monde a récupéré des efforts de l’ascension et il ne nous reste plus qu’à se laisser descendre jusqu’à Bauduen, très tranquillement pour arriver àmidi, juste à l’heure du repas servi sur la terrasse, à l’ombre des parasols.
Christel n’est pas encore arrivée. Nous l’appelons sur son portable pour savoir où elle se trouve : son GPS lui a jouer un mauvais tour en la faisant passer sur de minuscules routes après Gréoux les Bains mais elle n’est plus qu’à une douzaine de kilomètres de Bauduen et arrive enfin pour prendre son repas avec nous.
Le programme de l’après-midi est varié : quelques uns, pas encore assez fatigués, choisissent de remonter en selle pour une balade d’une quarantaine de kilomètres, en espérant que les orages annoncés sauront se faire attendre alors que d’autres décident de partir visiter le village de Moustiers Sainte Marie en voiture.
récit collectif de la visite de Moustier (Marie, Lydie et Pierre)
Suite à cette belle matinée de vélo, nous décidons de faire un aprés-midi de repos, avant l’attaque des gorges du Verdon tant redoutées…
Après un arrêt photos sur le pont de Galetas où nous avons une superbe vue sur les gorges de Verdon, juste à l’embouchure, où celui-ci vient se jeter dans les eaux turquoise du lac de Sainte Croix, nous découvrons Moustiers Sainte-Marie dans toute sa splendeur !.
 Moustiers est reconnu comme l’un des plus beaux villages de France. Ce haut lieu de la création et de la vente de faïence surprend également par son étrange étoile dorée surplombant le site, suspendue entre deux pitons rocheux par une chaîne de 227 mètres, qui symbolise la promesse formulée par le duc de Blacas, prisonnier des Sarrazins, pendant les croisades :
«A tes pieds Vierge Marie, je suspendrai ma chaîne,
si jamais je retourne à Moustiers, ma patrie.»
En bons sportifs, nous avons gravi les 365 marches du chemin de croix jusqu’à la chapelle Notre Dame de Beauvoir, blottie entre deux barres rocheuses et le clocher sous l’étoile. Sous le soleil, nous admirons les toits colorés et les ruelles pittoresques et pleines de charme des lieux.
Plus tard, à la terrasse d’un café, nous savourons la légèreté de l’instant avant de replonger dans la réalité : il nous faut reprendre la route au plus vite pour ramener la clé du château au «Roy René»… Cet intermède précieux, restera l’un des nombreux moments inoubliables de ce séjour fabuleux partagé avec tous les copains et les copines du club.
 Pendant que les copains visitent Moustier, nous partons à la découverte des rives du lac de Sainte Croix aux eaux turquoise et du Verdon, en aval de celui-ci. Christian, Dominique et moi-même démarrons quelques minutes avant les autres pour prendre le temps de faire quelques photographies du lac et du village de Bauduen.
 Nous nous retrouvons tous un peu plus tard au niveau du barrage EDF de Sainte Croix et prenons la direction du village de Baudinard. Après le barrage, la route très étroite et bien tranquille qui s’élève doucement offre de très belles vues fugaces sur les bases gorges du Verdon et ses bateaux de promenade pour les touristes.
Avant d’arriver au village, nous bifurquons sur la droite pour gagner Montpezat, sur l’autre rive de la rivière. Une descente abrupte nous amène sur un des rares ponts qui traverse le Verdon, dans des paysages magnifiques, même si les champs de lavande ne sont pas encore en fleur.
Maintenant que nous sommes au fond de ces basses gorges, il va falloir remonter sur le plateau ce qui s’avère assez pénible, non pas tant en raison des fortes pentes rencontrées par endroit qu’en raison de la très forte chaleur et de l’absence totale de vent qui nous étouffent, sans parler de la fatigue du matin. Notre groupe se dissémine progressivement sur la route dans cette ascension jusqu’à se rejoindre au sommet, à l’ombre du seul tilleul perdu au milieu des champs.
Lallier, faïencier ?
Une poignée de kilomètres plus loin, nous arrivons dans le village de Montagnac et sa grande fontaine providentielle où tout le monde se rafraîchît copieusement et fait le plein des bidons, sous le regard amusé des gamins du village qui jouent à proximité.
 Une fois sorti de Montagnac, nous gagnons la petite route départementale qui borde le plateau, en dominant le lac et le village de Sainte Croix. Juste avant le carrefour avec la RD 211, nous faisons une dernière halte au niveau du panorama qui offre une vue superbe sur ce site. Après quoi, une rapide descente nous permet de rejoindre la crête du barrage de Sainte Croix.
La boucle est presque bouclée, il ne nous reste plus qu’une petite dizaine de kilomètres pour revenir à Bauduen par les mêmes routes que celles empruntées au départ. Nous arrivons bien avant que les nuages menaçants s’accumulent dans le ciel et que les premiers orages éclatent en fin d’après-midi, comme la veille. Au final, sur la journée, nous avons parcouru une centaine de kilomètres, pour une dénivelée positive d’environ 1 500 m.
dimanche 27 mai
C’est aujourd’hui le grand jour, celui de la randonnée dans les gorges du Verdon. Chacun d’entre nous l’attend avec impatience mais aussi avec un peu d’appréhension car la difficulté est au rendez-vous. Au matin, l’humidité des orages nocturnes ne s’est pas encore évacuée et les nuages bas couvrent le ciel.
 Au matin, l’humidité des orages nocturnes ne s’est pas encore évacuée et les nuages bas couvrent le ciel. Après un copieux petit-déjeuner, nous préparons les vélos et récupérons les pique-niques préparés par le cuisinier du centre de vacances et les glissons dans les sacs à dos ou les sacoches. A nos cotés, un important groupe de randonneurs pédestres se prépare. Eux aussi partent découvrir les gorges du Verdon mais par le sentier Martel.
Le départ se fait très tranquillement sur le même itinéraire que la veille au matin, par ce long faux plat montant, jusqu’au carrefour avec la route de Moustier Sainte Marie que nous empruntons sur quelques kilomètres avant de bifurquer sur notre droite en direction d’Aiguines, via une petite route qui s’élève doucement en offrant de très belles vues sur le lac.
 Mais les choses vraiment sérieuses commencent seulement après le village avec la montée au col d’Illoire (967 m). Dès la sortie du village, il ne faut pas hésiter à se retourner pour admirer le panorama sur l’église et le château. Ensuite, chacun s’accroche à son guidon et appuie fermement sur les pédales car la pente est parfois rude.
C’est une fois arrivé au col que l’on commence à découvrir l’exceptionnelle beauté du canyon du Verdon alors que l’ascension se poursuit encore quelques kilomètres jusqu’à la corniche des gorges du Verdon, à 1 200 m d’altitude. Les fortes pluies de la nuit ont provoqué de nombreuses chutes de pierre dont les éclats jonchent la route en de nombreux endroits. Par chance, nous n’y somme confronté que dans les portions en cote et à la vitesse à laquelle nous montons, les éviter n’est pas un problème !
 Nous profitons des très nombreux points de vue pour faire quelques haltes afin de récupérer de ses efforts intenses et surtout de nombreuses photographies, même si la beauté de ce site grandiose est quelque peu gâchée par un ciel couvert et brumeux. Après une longue ascension, c’est désormais une grande descente qui nous attend. En fait, cette route en corniche est semblable à de véritables montagnes russes.
Au niveau de l’Etroit des Cavaliers, juste avant le tunnel du Fayet, Marc est surpris par une crevaison. Le pneumatique étant endommagé, la réparation se fait avec un morceau de bâche qu’Alain conserve précieusement avec son matériel de réparation, dans l’espoir que cela ne se reproduise.
de délicieux biscuits
Un peu plus loin, nous arrivons au pont de l’Artuby où les amateurs de saut à l’élastique sont légions à tel point qu’il n’est possible de circuler que sur une seule voie. Il faut dire que la vue sur le canyon de l’Artuby est extrêmement impressionnante et que sans être trop sensible au vertige, on s’accroche quand même solidement à la rambarde avant de se pencher au dessus du vide ! L’heure du repas approchant rapidement, la faim commence à se faire sentir et quelques cyclos réclament la pause méridienne.
 Après réflexion, nous choisissons de rejoindre le village de Trigance. Pour cela, il nous faut déjà passer par Saint Maimes via les spectaculaires panoramas du Balcon de la Mescla sur la confluence du Verdon et de l’Artuby et une belle cote. A quelques endroits, il est encore possible de voir les grêlons des orages de la veille accumulés dans les fossés.
Nous nous regroupons au sommet en attendant Marc qui a crevé une nouvelle fois. Deux copains s’arrêtent pour l’aider à faire une réparation de fortune qui, ce coup-ci, tiendra jusqu’au bout. Avec ce ciel couvert et l’altitude, la chaleur n’est pas vraiment au rendez-vous alors chacun d’entre nous s’équipe d’un coupe-vent ou d’une veste pour la descente très rapide sur Trigance. Cette route large et très pentue sur environ trois kilomètres doit permettre d’atteindre une vitesse élevée mais la pluie nocturne a amené de nombreux graviers sur la chaussée, imposant une grande prudence. Il nous reste encore une ultime et courte rampe avant d’arriver aux portes du village pour enfin profiter de notre pique-nique. Il est temps car nos estomacs crient famine.
 Au menu, une tomate, un œuf dur, du poulet, des chips, du fromage fondu (celui avec une vache rouge sur l’étiquette), une pomme, de la compote de pomme et un morceau de pain. Avec les efforts fait durant la matinée, tout est très vite englouti et nous profitons même de la boulangerie du village pour s’acheter quelques spécialités locales : des fougassettes, des croquets aux amandes ainsi que des navettes au chocolat, au miel ou au citron. Christel craque même pour une part de pizza !
Après le café, nous remontons en selle et poursuivons notre descente jusqu’ au pont sur le Jabron pour rejoindre la RD 955. Nous continuons sur cette route sur six kilomètres pour franchir le Verdon au pont de Soleils.
 Nous voici désormais en rive droite de la rivière, sur la route qui joint Castellane à Moustier et où la circulation est désormais assez dense, avec beaucoup de motos. Sur les tous premiers kilomètres, la route longe au plus près le Verdon, au pied des hautes falaises calcaires jusqu’àla Clue de Carejuan.
Après, la pente s’accentue progressivement jusqu’au belvédère du Point Sublime. Le ciel toujours couvert est de plus en plus menaçant comme un mauvais présage… Pour arriver à La Palud sur Verdon, ce sont tout d’abord quelques kilomètres de descente qui nous attendent mais, par la suite, il faut à nouveau affronter une longue remontée sur le village. Je commence vraiment à être fatigué et l’intensité du trafic automobile devient vraiment désagréable ce qui gâche un peu le plaisir du cyclotouriste. Nous nous regroupons quelques hectomètres avant le village, au point de départ de la route des crêtes. Certains hésitent à s’y lancer car ce détour que nous avions emprunté lors du séjour Codep est réellement très spectaculaire mais il ajoute 25 kilomètres au compteur et quelques centaines de mètres de dénivelée difficile. Après réflexion, avec ce temps de plus en plus orageux, tout le monde décide de poursuivre sur la route principale.
Je profite d’un café à La Palud pour boire un coup avec Jean-Paul et déguster les navettes achetées à Trigance, pour reprendre des forces. Le groupe se reforme au col d’Ayen avant une longue descente de quinze kilomètres sur Moustiers mais un incident ne tarde pas à le scinder une nouvelle fois : Dominique crève vers la cascade et le belvédère du Galetas. Trois d’entre nous s’arrêtent avec lui pour l’aider à réparer. Un peu plus loin, au moment de quitter le canyon du Verdon, nous apercevons le ciel noir au dessus de Moustier et les premières gouttes de pluie ne tardent pas à tomber. Au rond point en bas, nous prenons la direction du pont de Galetas, où le Verdon se jette dans le lac de Sainte Croix. Après la pluie, se sont maintenant les éclairs qui déchirent le ciel, tout d’abord sur notre droite puis derrière nous et enfin absolument dans toutes les directions. Nous voici maintenant au milieu des orages, sous un ciel maintenant noir et une pluie qui redouble d’intensité. Il faut s’arrêter pour enfiler l’imperméable, avec par-dessus, le gilet de sécurité. J’en profite aussi pour allumer le feux arrière de mon vélo afin d’être mieux vu par les automobilistes de plus en plus nombreux car tout le monde a fuit les plages au bord du lac et rentre précipitamment.
une ruelle au nom évocateur
Désormais, je tire la langue dans le moindre faux plat mais Dominique et Jean-Paul restent avec moi et se relayent en tête, en veillant à ne pas trop me distancer. Privat et Michèle, qui rentrent en voiture de leur visite de Moustier, prennent de nos nouvelles et nous proposent un rapatriement en voiture mais nous tenons le coup et faisons le forcing jusqu’au carrefour avec la RD 49 qui mène à Bauduen. Là, René Paul et Jean-Michel nous attendent sous les trombes d’eau. Nous achevons cette randonnée ensemble alors que la pluie commence à se calmer enfin alors que nous sommes tous complètement trempés. La descente sur Bauduen se fait prudemment, le temps de sécher les jantes et les patins de frein afin qu’ils retrouvent un peu de mordant.
Nous arrivons enfin après avoir parcouru 125 km et grimpé plus de 2 200 m de dénivelée positive quand même ! Après cette rincée, il ne fait vraiment pas chaud et nous nous précipitons sous la douche dès notre arrivée. Après quoi, il faut mettre à sécher toutes les affaires en les accrochant sur des cintres un peu partout dans la chambre.
 Très vite, la faim se fait sentir. Par chance, c’est l’heure du repas et nous nous retrouvons tous, cyclos et randonneurs pédestres, dans la salle commune. Ce soir, c’est une soirée dansante avec, en préambule, un petit concert donné par la fille de la directrice du centre de vacances. Sa voie superbe et sa prestation nous surprennent tous.
lundi 28 mai
Ce matin, le ciel est parfaitement dégagé, le soleil brille à nouveau et la température grimpe rapidement mais, comme les jours précédents, la météorologie annonce encore des orages en fin d’après-midi. Malgré les efforts et les péripéties de la veille, quatre cyclos ont encore de la force pour une dernière balade matinale vers le village de Riez. Les autres restent à Bauduen pour une visite du village ou retournent à Moustier pour y glaner quelques souvenirs.
 En fin de matinée, tous sont rentrés et c’est désormais le moment de charger les voitures. Après le discours de notre vénérable et très respecté président, nous prenons notre ultime repas sur la terrasse avant de repartir vers la Lozère, signe de la fin de ce chouette week-end de la Pentecôte…
Vous pouvez découvrir l’album photographique de ce séjour dans notre photothèque en cliquant ici.