Samedi 26 juillet 2025

Le Cyclo Club Mendois
et
La Société de chasse des Laubies
vous accueilleront pour la 14ème Ă©dition de la randonnĂ©e cyclotouriste «Eugène Tamburlini»

Le Cyclo Club Mendois organise deux circuits route đźš´ de 85 Km et de 62 Km
et un circuit VTT đźšµ de 39 Km

La Société de chasse des Laubies organise une randonnée pédestre 🚶🚶 de 13 km

Parcours VTT reconnu le 22/4 39 km 770 D+

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Parcours route 62 km 1004 D+

Garmin Connect

Parcours route 85 km 1386 D+

Garmin Connect

Parcours Randonnée pédestre (non connu)

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Repas et buvette organisées par La Société de chasse des Laubies

🍽 A l’arrivée des randos cyclos et pédestres : toutes les personnes qui le désirent peuvent partager le repas avec inscriptions prises le matin avant les départs des randos (au plus tard 9h15). Au prix de 17 €

🍺 Une buvette sera également proposée.

La randonnée pédestre : 13 km organisée par La Société de chasse des Laubies

Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas faire de vélo, La Société de chasse des Laubies proposera une randonnée pédestre, sans frais d’inscription. Cette randonnée d’environ 13 Km sera encadrée par les membres de la Société de chasse des Laubies.

Les lieux et heures de rendez-vous
Le départ groupé sera donné à 9 h 15 à la salle située dans le village du Mazel des Laubies

Les randonnées route et VTT

Les lieux et heures de rendez-vous

Nous vous accueillerons pour les inscriptions dès 7 h 30 Ă  la salle communale LĂ©o Lagrange du Mazel des Laubies avec cafĂ© et fouace au dĂ©part

Afin d’Ă©viter qu’il y ait des voitures un peu partout dans le village,
vous pourrez vous garer
dans un pré à droite en arrivant des Laubies.

Pour tous les circuits

DĂ©part et arrivĂ©e  : Au Mazel des Laubies  et ravitaillement  au lac de Ganivet 
Le départ se fera à partir de 7 h 30 jusqu’à 9 h 30.
La clĂ´ture de la randonnĂ©e aura lieu Ă  15 h 00.  Une boisson sera proposĂ©e aux cyclos Ă  leur arrivĂ©e.

Les tarifs :

Les tarifs pour l’inscription sont les suivants :

pour les licenciés à la FFCT de plus de 18 ans : 7 €
pour les licenciés à la FFCT de moins de 18 ans : gratuit
pour les non-licenciés à la FFCT de plus de 18 ans : 10 €
pour les non-licenciés à la FFCT de moins de 18 ans : 5 €

Le règlement vélo :

La randonnée «Eugène Tamburlini» est organisée selon les règlements de la FFCT.
La randonnée est ouverte à tous, licenciés ou non. Pour les mineurs, la présence d’un encadrement ou d’un tuteur légal et d’une autorisation parentale est obligatoire.
La randonnée n’est pas une compétition, aucun classement ni prise de temps, ne sera effectué.
Chaque participant, considĂ©rĂ© en promenade personnelle et en complète autonomie, doit se conformer au code de la route et aux règlements locaux.
Conservez vos déchets sur vous jusqu’à votre retour aux Laubies et jetez-les dans les poubelles prévues à cet effet.
Le port du casque est vivement conseillé. Partageons la route et les chemins.
Le Cyclo Club Mendois, organisateur, décline toute responsabilité en cas d’accident ou d’incident survenu suite au non respect des règlements de circulation
Les vélos à assistance électrique sont autorisés.

« J’atteste sur l’honneur que je suis en condition physique suffisante pour effectuer le parcours que j’ai choisi et avoir pris connaissance des difficultĂ©s du parcours que j’ai choisi et des consignes de sĂ©curitĂ©. Â»

Contact :

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter :

Le Cyclo Club Mendois

Jean-Michel 06 79 64 74 73 ou Jacques 06 89 52 58 65

La Société de chasse des Laubies

Christophe 07 87 02 52 51

L’article de Midi Libre oublie de mentionner que la randonnĂ©e « La Tamburlini » a Ă©tĂ© coorganisĂ©e de 2009 Ă  2024 par le foyer rural des Laubies

1930 – 1959
Dans la roue d’Eugène Tamburlini

Il s’est forgĂ© un physique de champion sur les routes de Lozère et a couru aux cĂ´tĂ©s des plus grands de sa gĂ©nĂ©ration. Retour sur la carrière fulgurante d’Eugène Tamburlini. De quoi donner des fourmis dans les jambes Ă  tous les cyclistes !
Texte Claire Villard

Le barrage de Charpal
L’ouvrage sur lequel travaillait le père d’Eugène Tamburini devait rĂ©pondre Ă  la nĂ©cessitĂ© pour la France d’immerger de la poudre Ă  canon. L’opĂ©ration Ă©tait pilotĂ©e par la poudrerie nationale de Toulouse et une ligne de chemin de fer a Ă©tĂ© construite pour convoyer matĂ©riaux et munitions. Mais l’eau s’est avĂ©rĂ©e trop acide et a provoquĂ© des fuites dans le barrage, le projet a Ă©tĂ© abandonnĂ©. Depuis 1946, la Ville de Mende est propriĂ©taire du barrage et l’utilise pour l’approvisionnement en eau potable. Les activitĂ©s de loisirs se sont dĂ©veloppĂ©es, le lac est notamment connu des amateurs de pĂŞche au brochet.

Après la Première Guerre, dans les annĂ©es vingt, le site de Charpal est choisi par l’Etat français afin d’y stocker des munitions. Un projet de lac artificiel et de barrage est lancĂ©, une main-d’Ĺ“uvre importante est mobilisĂ©e pour ce chantier de vaste ampleur. Parmi les ouvriers se trouve Paolo Tamburlini, immigrĂ© italien, originaire de la rĂ©gion du Frioul-VĂ©nĂ©tie Julienne. Au cours de ces annĂ©es, il rencontre une jeune LozĂ©rienne, Marie Boulet. Celle-ci vient du petit village de Saint-Amans, non loin du Charpal. Le couple s’installe Ă  Arifates, sur la commune des Laubies, et c’est ici que naĂ®t leur fils Eugène, le 20 dĂ©cembre 1930.

50 km par jour

Ă€ cette Ă©poque, et qui plus est en pleine campagne, les trajets entre la maison et l’Ă©cole se font Ă  bicyclette. D’abord jusqu’Ă  Serverette, Ă  cinq kilomètres du foyer familial, puis beaucoup plus loin, jusqu’Ă  Mende, soit 50 km aller-retour. Quelques annĂ©es plus tard, il convoie, Ă  vĂ©lo tou jours, des sacs de sable entre Mende et le lac du Charpal pour aider son père. De tels exercices quotidiens lui forgent, dès son enfance, un physique d’athlète. Eugène se distingue par une puissance et une force peu communes, et dĂ©cide de cultiver celles-ci en rejoignant le VĂ©lo Club lozĂ©rien. Il se fait remarquer dans quelques courses rĂ©gionales entre 1948 et 1950, annĂ©e qui signe le dĂ©but de sa carrière de sportif, suite Ă  sa rencontre avec Roger Estevenon, partenaire de courses. Celui-ci le met en contact avec son père, propriĂ©taire d’un hĂ´tel Ă  Vitry-sur-Seine.

Monter Ă  Paris

Eugène Tamburlini quitte alors sa Lozère et part pour Paris, son avenir de cycliste devant lui. Il intègre le Club sportif de Vitry tandis qu’il loge chez Mr Estevenon, puis un an plus tard environ, l’Union VĂ©lo Club de l’Aube, Ă  Troyes, un club rĂ©putĂ© dans ces annĂ©es-ci, oĂą il fera l’essentiel de sa carrière. En 1954, il remporte le Tour de Grande-Bretagne. Eugène Tamburlini, surnommé« Tambour battant >> par son ami Charly Gaul, connaĂ®t une ascension fulgurante. Il devient professionnel en 1955 et dĂ©croche des mĂ©dailles durant les trois annĂ©es suivantes, notamment sur le Tour de la Manche et le Circuit des Ardennes.

Tragique fin

Le 25 octobre 1959, Ă  seulement 28 ans, il se donne la mort en ouvrant le gaz dans son appartement. Il ne laisse pas de lettre pour justifier son geste et, naturellement, chacun y va de son interprĂ©tation. L’explication << officielle » Ă©voque une peine de cĹ“ur. Son complice de toujours, Roger Estevenon, parle aussi de sa «< tendance Ă  ĂŞtre dĂ©pressif ». Mais la question taboue du dopage plane sur sa disparition, d’autant que dans les annĂ©es cinquante et soixante, cette pratique Ă©tait dĂ©jĂ  rĂ©pandue, autorisĂ©e, et mĂŞme assumĂ©e par beaucoup de sportifs qui ignoraient les dangers aux quels ils s’exposaient. Eugène Tamburlini avait dĂ©clarĂ© dans la presse locale :<< ImpressionnĂ© par les performances de certains coureurs utilisateurs de mystĂ©rieuses fioles, j’avais dĂ©cidĂ© d’en faire moi-mĂŞme l’essai… » Les journalistes d’alors le citent, après son dĂ©cès, faisant allusion Ă  l’une de ses dernières compĂ©titions de laquelle il est ressorti en ambulance : « Mon organisme a toujours gardĂ© le souvenir du passage de la drogue, ce n’Ă©tait qu’une erreur de jeunesse, mais elle m’a coĂ»tĂ© ma carrière. >> Dans son village natal, on conserve dans tous les cas un souvenir Ă©mu de cet enfant du pays.<< C’Ă©tait un garçon timide assez introverti, rapporte l’ancien maire des Laubies Privat Rousset, de huit ans seulement son cadet. Mon frère l’a mieux connu que moi. Surtout, c’Ă©tait notre vedette locale ! Et le seul coureur professionnel de Lozère. » Il a fait poser une plaque commĂ©morative, imaginĂ© le trophĂ©e Tamburlini et créé une randonnĂ©e cycliste qui porte le nom du champion.

Pour que vive le cyclisme lozérien
Depuis 2008, Ă  l’initiative de Privat Rousset, le trophĂ©e Tamburlini est dĂ©cernĂ© Ă  un cycliste lozĂ©rien mĂ©ritant.
Durant les premières annĂ©es, il revenait au vainqueur du Tour du GĂ©vaudan, course qui n’existe plus aujourd’hui. Il couronne dĂ©sormais un cycliste au beau palmarès, qui contribue au dĂ©veloppement de ce sport sur son territoire, quel que soit son âge. Ainsi, en 2023, le jeune Florian Molteni, âgĂ© de seulement 20 ans, a reçu la rĂ©compense, après s’ĂŞtre fait remarquer lors de l’ascension du Val d’enfer.
L’an passĂ©, en revanche, il a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  un coureur inarrĂŞtable, Daniel Henry, 88 ans, qui parcourt 22 000 km chaque annĂ©e Ă  vĂ©lo.

Dans la roue de « Tambur »
La randonnĂ©e Tamburlini a elle aussi Ă©tĂ© instaurĂ©e par l’ancien maire des Laubies, en 2009.
Il s’agissait d’une course 100 % vĂ©lo, passant par plusieurs cols mythiques de la Margeride et portĂ©e par le cycloclub mendois. Celle-ci s’est progressivement ouverte aux vĂ©tĂ©tistes, puis aux randonneurs pĂ©destres, avec plusieurs circuits proposĂ©s selon les disciplines et les niveaux.
La « course Tamburlini » s’est alors transformĂ©e en « journĂ©e » Tamburlini, coorganisĂ©e par le cycloclub et la sociĂ©tĂ© de chasse des Laubies. La 14e Ă©dition aura lieu samedi 26 juillet, rendez-vous Ă  la maison pour tous LĂ©o Lagrange aux Laubies.

Tamburlini 2022